La tectonique des plaques est une théorie géologique qui cherche à expliquer la nature de la lithosphère, la couche extérieure de la Terre. La lithosphère est divisée en un certain nombre de plaques ou de blocs distincts qui se déplacent les uns par rapport aux autres. En glissant l’un à côté de l’autre, en entrant en collision ou en s’éloignant l’un de l’autre, ils créent et brisent des continents, ouvrent et ferment des océans et changent le climat de la Terre.
Sommaire de cette fiche pratique
Croûte terrestre et manteau supérieur
Les deux parties de la lithosphère sont une couche supérieure, la croûte terrestre, et une couche inférieure, la partie supérieure du manteau supérieur. Ceux-ci agissent comme une unité rigide d’une épaisseur comprise entre 100 et 150 kilomètres. Le relief de la Terre est une croûte continentale de 25 à 50 kilomètres d’épaisseur qui est principalement une roche granitique. La croûte océanique sous les océans a entre 5 et 10 kilomètres d’épaisseur et est surtout une roche basaltique plus dense. La lithosphère est fracturée en plaques qui peuvent contenir à la fois des croûtes océaniques et continentales. Ils glissent sur un manteau supérieur en fusion ou semi-plastique.
Frontières convergentes et divergentes
Les plaques sont écartées par la création d’une nouvelle croûte océanique au niveau des dorsales médio-océaniques appelées limites divergentes des plaques. Le matériau fondu s’élève du manteau pour remplir l’espace, créant un soulèvement et une topographie accidentée. La croûte océanique est consommée dans les zones de subduction, également appelées frontières convergentes, où deux plaques entrent en collision. Si la croûte océanique entre en collision avec une croûte continentale moins dense, elle plonge sous cette dernière, créant une tranchée océanique profonde et fond au fur et à mesure qu’elle coule. Dans une collision de deux croûtes océaniques, la plus dense des deux croûtes est subduite. Les tranchées sont la partie la plus profonde des océans, comme la tranchée Mariana dans le Pacifique occidental.
Défauts de collision continentale et de transformation
Lorsque deux plaques portant une croûte continentale entrent en collision à une frontière convergente, l’impact se brise, se plie et épaissit la croûte pour former des montagnes, comme l’Himalaya. Les plaques se rectifient également les unes à côté des autres, créant ainsi une zone de fracture appelée faille de transformation. La faille de San Andreas en Californie en est un exemple. Les failles de transformation provoquent également des décalages au niveau des dorsales médio-océaniques et des zones de subduction.
Tremblements de terre et volcans
Toute fracture de la croûte terrestre libère de l’énergie sous forme de tremblement de terre. Les séismes les plus importants et les plus profonds se produisent aux frontières convergentes. La source du tremblement de terre de mars 2011 au Japon était une zone de subduction dans l’océan Pacifique. La fonte de la croûte au niveau des zones de subduction crée un matériau moins dense que le manteau environnant. Le magma fondu s’élève et entre en éruption à la surface comme un volcan. Ce processus a créé des volcans autour de l’océan Pacifique appelés l’Anneau de feu.
Circulation océanique et changement climatique
Tout au long de la période géologique, le mouvement des plaques lithosphériques a provoqué un certain nombre de cycles au cours desquels une seule masse continentale a été créée, fragmentée et fusionnée de nouveau. La croûte océanique recouvre des étendues d’eau simples et multiples au fur et à mesure que les mers s’ouvrent, se ferment et se rouvrent. La circulation des courants océaniques transporte la chaleur autour de la Terre et est l’un des principaux moteurs de son climat. À mesure que les mers s’ouvraient et se fermaient, la circulation changeait et, à son tour, contribuait à modifier le climat de la Terre.
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