Certains métaux, lorsqu’ils sont exposés à une flamme, émettent de la lumière dans la région visible du spectre électromagnétique. Ces métaux font tourner la flamme d’une couleur vive. Dans de nombreux cas, les couleurs sont suffisamment vives pour permettre l’identification du métal.

Équipement de base

Au niveau le plus élémentaire, un test de flamme nécessite un brûleur ou une torche, un morceau de fil et une solution contenant un métal dissous. L’utilisation d’un simple spectroscope à main offre un test plus définitif en permettant à l’expérimentateur de mesurer les longueurs d’onde de la lumière émise par les atomes métalliques.

Comment l’utiliser

En général, l’expérimentateur plie une boucle dans une extrémité du fil, plonge la boucle dans la solution contenant du métal, la maintient dans la flamme et observe la couleur de la flamme. En cas d’utilisation d’un spectroscope, l’expérimentateur tient simplement l’oculaire de la lunette jusqu’à un œil avec son autre main tout en tenant le fil dans la flamme.

Limites

En l’absence d’un spectroscope, un essai à la flamme ne peut généralement que réduire la gamme des métaux possibles dans la solution d’essai. Une flamme de couleur rouge, par exemple, pourrait indiquer le lithium, le strontium ou l’yttrium. Même avec un spectroscope, un essai à la flamme ne fournit aucune information sur la quantité réelle de métal dans la solution d’essai.

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