Une néphrectomie est l’ablation chirurgicale d’un rein. Dans de nombreux cas, il s’agit d’une intervention laparoscopique. À l’occasion, elle peut être pratiquée comme une intervention ouverte qui nécessite une incision plus grande et un temps de récupération plus long. Il peut être nécessaire en raison de tumeurs rénales, d’un cancer ou d’une maladie rénale en phase terminale. Cette procédure est également utilisée pour prélever un rein sain d’un donneur en vue d’une transplantation. Une néphrectomie radicale est l’ablation du rein, des glandes associées, des uretères et des tissus environnants. Les néphrectomies partielles n’enlèvent que la partie affectée du rein et sont également connues sous le nom de procédures d’épargne rénale.
Après l’opération
Comme pour toute intervention chirurgicale pratiquée sous anesthésie, il existe un risque d’effets secondaires après une néphrectomie. Une réaction indésirable à l’anesthésie est apparente dès l’induction ou dès la guérison. Il s’agit d’une urgence médicale qui sera traitée par l’anesthésiste qui surveille l’administration. Ensuite, bien sûr, il y aura de la douleur dans la zone procédurale qui peut être de légère à sévère et peut durer jusqu’à trois semaines. Toute douleur soudaine et inhabituelle doit être immédiatement signalée au chirurgien. Il y a le risque de développer une pneumonie postopératoire car il est difficile de respirer efficacement en raison de la douleur. Il est important de prendre des respirations profondes et de tousser pour dégager les poumons après la chirurgie. Les exercices de respiration et le contrôle de la douleur sont importants pour réduire le risque de développer une pneumonie après une néphrectomie.
Infection
Une néphrectomie laparoscopique n’est pas aussi invasive qu’une intervention ouverte ; cependant, le risque d’infection après l’intervention existe toujours. L’infection provenant de la vessie peut être due à l’utilisation d’un cathéter urinaire à demeure. Le cathéter peut être utilisé pendant une courte période de temps pour aider à vider la vessie pendant la période de récupération. Le fait de ne pas gérer le cathéter de manière propre peut entraîner le développement d’une infection de la vessie. L’infection peut se propager jusqu’au site de la néphrectomie si elle n’est pas traitée rapidement. Une infection peut survenir au site même de la plaie. Il faut soigner soigneusement les plaies pour réduire le risque d’infection. Toute indication d’infection doit être traitée comme une question urgente nécessitant l’attention du chirurgien.
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