Une mère dominatrice est une mère qui plane au-dessus de sa progéniture, se comportant comme si l’enfant ne peut pas fonctionner adéquatement sans son instruction. Elle s’attend à ce qu’il obéisse sans poser de questions ou défier ses exigences. Si l’enfant résiste, elle le manipule pour obtenir son propre chemin à travers les larmes, la colère, le traitement silencieux ou la menace de cesser de l’aimer. L’enfant n’est pas autorisé à faire des choix pour lui-même. S’il fait un choix, la mère déchire la décision, assurant l’échec des efforts initiés par l’enfant. Une mère dominatrice est parfois appelée mère d’hélicoptère. Ses moyens surprotecteurs étouffent l’indépendance et la croissance de l’enfant.
Relation de l’enfant avec les autres
L’enfant d’une mère dominatrice peut ne pas avoir beaucoup d’amis parce que la mère détermine qui son fils ou sa fille peut devenir son ami. Certaines mères dominatrices planifient des fêtes d’anniversaire, faisant en sorte que les enfants approuvés par la mère y assistent en distribuant des prix de présence coûteux. L’enfant peut sembler gêné lorsqu’il est vu en public avec sa mère. Il permettra à sa mère de parler pour lui même lorsqu’il est présent et capable de parler pour lui-même.
Performance et Perfection
Au fur et à mesure que l’enfant grandit, elle peut devenir axée sur la performance. La perfection devient le moyen par lequel elle garde l’amour et l’acceptation de sa mère. Par conséquent, elle est continuellement anxieuse au sujet de ses devoirs en classe et de tout ce qu’elle fait dans le cadre de ses activités parascolaires. Elle peut avoir besoin d’une assurance constante de la part des titulaires de classe ou des autorités que son travail est au-dessus de la moyenne. Toutes ses actions sont calculées pour plaire à quelqu’un d’autre, principalement à sa mère. Les attentes et l’approbation de sa mère deviennent le point central de sa vie.
Étude de l’Université de Montréal
Une étude menée par le Département de psychologie de l’Université de Montréal a examiné les enfants de mères dominantes afin de déterminer comment la progéniture se rattachait à leurs passe-temps. L’enfant concerné s’adonnait à des passe-temps comme jouer d’un instrument de musique ou pratiquer un sport avec une passion obsessionnelle. Plutôt que d’avoir une vision saine de leur activité, ces enfants se conduiraient eux-mêmes. La mère dominatrice admettrait qu’elle exige que son fils ou sa fille continue à pratiquer un passe-temps, peu importe les sentiments de l’enfant à l’égard de l’activité. Le professeur Geneviève Mageau, la directrice de l’étude, croyait qu’en grandissant, les enfants continueraient à s’adonner à ce passe-temps pour renforcer leur estime de soi plutôt que pour le plaisir.
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