Physiquement et comportementalement adaptés à leur environnement, les girafes sont un exemple extraordinaire d’adaptation au monde animal. Habitant des prairies et des forêts ouvertes dans toute l’Afrique subsaharienne et s’élevant jusqu’à 5,8 mètres (19 pieds), les girafes sont les mammifères les plus grands du monde, pesant en moyenne 1 270 kg (2 800 lb). Leurs anatomies spécialisées facilitent l’alimentation, la hiérarchie sociale et la défense. Avec des cœurs qui battent à une double pression normale et des poumons beaucoup plus gros que ceux des humains, mais qui respirent à un rythme beaucoup plus lent, les girafes sont une merveille de survie et de conception.
Sommaire de cette fiche pratique
Cou
Le cou de 2,5 mètres (8 pieds) de la girafe lui permet d’atteindre des zones d’alimentation que les autres herbivores ne peuvent pas atteindre. Les longs cous des girafes sont le résultat d’une sélection sexuelle parce que les taureaux les utilisent abondamment dans le « necking », ou se battant pour les femelles. Cela pourrait expliquer pourquoi le cou des mâles continue de croître après la maturité alors que le cou des femelles ne le fait pas.
Jambes
Surplombant les prédateurs et frappant de leurs pattes antérieures en portant des coups sauvages, les girafes sont bien équipées pour combattre le danger. Leurs pattes antérieures ne sont qu’un dixième plus longues que leurs pattes postérieures, ce qui en fait une formidable défense. Malgré l’apparence beaucoup plus longue des pattes avant, c’est toute la protection supplémentaire dont ils ont besoin. Lorsque leur vitesse de 35 mph est insuffisante pour surpasser les attaquants, les jambes des girafes leur offrent une défense supplémentaire sous la forme d’une peau extrêmement résistante et d’un tissu conjonctif interne fibreux qui empêche les blessures de saigner excessivement.
Bouche et langue
Avec des bouches spécialisées, des langues et des palais supérieurs, les girafes ne sont pas découragées par les épines, dévorant jusqu’à 64 kg (140 lbs) de végétation fraîche par jour. Les animaux transforment facilement les aliments épineux en raison de leur bouche cuirée, de leur salive collante épaisse et de leurs longues langues musculaires préhensile, les plus fortes chez les mammifères. Les girafes sont des ruminants – des animaux qui mastiquent des aliments partiellement transformés renvoyés de l’estomac – et leur estomac comporte quatre chambres. Ils broutent 16 à 20 heures par jour. Ils sont bien adaptés à la sécheresse et peuvent passer un mois sans eau, dépendant de la teneur en eau de leur nourriture et de la rosée du matin.
Coeur
Remarquablement adaptés à leur physiologie et à leur mode de vie, le cœur et le système circulatoire de la girafe sont les plus puissants du règne animal. Le cœur de 60 cm (2 pieds) nécessite au moins le double de la pression normale pour pomper le sang jusqu’au cerveau. Les ballons de l’artère carotide qui transportent le sang, absorbant une pression accrue lorsque les girafes baissent la tête. Avec les têtes levées, les clapets anti-retour dans la jugulaire empêchent les retours d’eau soudains et dangereux de la tête, évitant ainsi l’inconscience et même la mort.
Poumons
Bien que les poumons des girafes soient huit fois plus gros que ceux des humains, leur fréquence respiratoire n’est que le tiers de celle de la respiration humaine. Ce taux inférieur leur permet d’éviter les brûlures de vent jusqu’à leur trachée de 3,6 mètres (12 pieds) tout en inhalant le volume d’air massif dont ils ont besoin. Comme les girafes respirent, la respiration précédente n’est pas totalement expulsée. Par conséquent, il doit y avoir suffisamment de volume pulmonaire pour que le « mauvais air » ne représente qu’un faible pourcentage. Sans la capacité de pompage d’air supplémentaire des poumons surdimensionnés, les girafes respireraient le même air utilisé encore et encore.
Adaptations supplémentaires
La coloration des girafes se marie bien avec leur habitat, ce qui leur permet de se camoufler des prédateurs. Leur acuité visuelle à très longue portée leur permet de suivre les prédateurs et de communiquer avec d’autres girafes sur plusieurs kilomètres.
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