L’isolation des murs creux est constamment testée et évaluée par les organismes de réglementation pour s’assurer qu’elle respecte les règlements du Royaume-Uni en matière de construction et de sécurité, et par les entreprises du secteur de l’énergie qui essaient de mettre au point les meilleures méthodes d’isolation afin d’économiser des sommes d’argent considérables aux propriétaires et aux services publics. Cependant, certains produits peuvent nuire à l’intégrité d’une maison dans certaines conditions s’ils sont utilisés dans les murs.
Isolation de mousse par pulvérisation à cellules ouvertes
L’isolation à cellules ouvertes est une mousse isolante de faible densité avec une valeur R identique à celle de la fibre de verre, soit environ R-3,5 par 2,5 cm (1 pouce). La mousse se dilate lorsqu’elle est pulvérisée dans les cavités murales et est rasée à l’aide d’un couteau, même à l’intérieur de l’ossature. Cette méthode d’isolation est bonne pour les climats secs et a d’excellentes performances en tant que produit d’étanchéité à l’air. Cependant, la mousse à cellules ouvertes absorbe l’eau, un peu comme une éponge, de sorte qu’elle ne peut pas être utilisée dans un endroit où l’humidité est élevée, car il faudra beaucoup de temps pour sécher, ce qui risque d’endommager l’ossature, qui n’est pas conçue pour un contact constant avec l’humidité. Si ce produit est utilisé pour l’isolation des cavités murales, il faut pulvériser un pare-vapeur en élastomère à l’intérieur du mur pour prévenir les moisissures et les dommages causés par l’humidité.
Isolation en fibre de verre
L’isolation en fibre de verre est constituée de fibres de verre filées, coupées en feuilles minces et duveteuses et stratifiées pour former une seule natte. Pour l’isolation en fibre de verre soufflée, les fibres de verre sont filées et compactées en bloc et emballées sous film rétractable. Les deux ont une valeur R de R-3,5 par 2,5 cm (1 pouce). Les matelas en fibre de verre travaillent sur le principe des poches d’air qui captent l’air froid ou chaud et l’empêchent d’atteindre la surface intérieure. Cela fonctionnerait très bien si les cavités murales étaient complètement scellées et que la température ne descendait jamais en dessous de 21 degrés C (70F). Mais parce que les cavités murales ont des trous de clous et des joints de feuilles, l’infiltration d’air pousse rapidement à travers la fibre de verre et enlève une partie significative de la valeur R. Si la température intérieure et la température extérieure sont très différentes, il y aura de la condensation. La quantité dépendra de la quantité d’infiltration d’air, de l’épaisseur de la paroi et de la différence entre les températures extérieure et intérieure.
Isolation en laine de roche
L’isolation en laine de roche, sous sa forme ancienne, se compose de fibre de verre, de laine minérale et parfois d’amiante. Si la maison est plus récente que 1960 et a ce type d’isolation, il y a très peu de chances qu’elle contienne de l’amiante. Ce type d’isolant donne de très mauvais résultats dans les applications plus anciennes – R-1,8 par 2,5 cm (1 pouce) – mais très bien dans les applications plus récentes, autour de R-4 par 2,5 cm (1 pouce). L’ancienne laine de roche a été installée très lâchement et s’est installée de manière significative, créant des vides massifs dans les cavités murales. Il était également extrêmement inflammable. Grâce aux progrès réalisés dans la production de la laine de roche, c’est aujourd’hui l’un des matériaux isolants les plus ignifuges disponibles avec une température de fusion d’environ 1 093 degrés C (2 000 F). Si une vieille isolation en laine de roche existe dans votre maison, le principal danger est l’inflammabilité, car ce matériau brûle très bien.
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