L’égoïsme est un terme utilisé pour décrire un individu qui oriente ses comportements, ses sentiments et ses pensées autour de son propre épanouissement personnel, tout en ignorant l’impact de ses actions sur les autres. L’égoïsme a été critiqué comme un vice et célébré comme une vertu par différentes cultures et penseurs.

Origines historiques

Les linguistes proposent que les presbytériens anglais ont inventé le mot « égoïste » dans les années 1630 ; l’étymologie suggère que « égoïste » signifie « à propos de soi-même » de la même manière que « midi » signifie « vers midi ». Dans ses origines étymologiques et historiques, le terme « égoïste » est un terme péjoratif utilisé pour décrire quelqu’un qui ignore les besoins et les intérêts des autres.

Usage courant

Selon le dictionnaire Merriam-Webster, l’utilisation contemporaine du mot dénote deux caractéristiques :

Se préoccupe excessivement ou exclusivement de soi-même : chercher ou se concentrer sur son propre avantage, son plaisir ou son bien-être sans égard pour les autres.

Le fait de se soucier de son propre bien-être ou d’un avantage au mépris des autres (acte égoïste).

Caractéristiques psychologiques

Une évaluation de l' »égoïsme » basée sur la théorie des 16 facteurs de personnalité du célèbre psychologue britannique Raymond Cattell révèle que certaines caractéristiques de l’égoïsme peuvent inclure ce qui suit :

Un faible score sur l’échelle Warmth, indiquant des traits tels qu’impersonnel, distant, cool, réservé, détaché, formel et distant.

Un score élevé sur l’échelle de dominance, indiquant des traits tels que la dominance, la force, l’affirmation de soi, l’agressivité, la compétition, l’entêtement et l’autoritaire.

Un faible score sur l’échelle de vivacité, indiquant des traits tels que la gravité, la retenue, la prudence, la taciturne, l’introspection et le silence.

Un faible score sur l’échelle de conscience sociale, indiquant des traits tels que l’opportunité, la non-conformité, l’indulgence et le mépris des règles.

Un score élevé sur l’échelle de Vigilance, indiquant des traits tels que la vigilance, la suspicion, le scepticisme, la méfiance et l’opposition.

Un score élevé sur l’échelle de Privateness, indiquant des traits tels que le fait d’être privé, discret, discret, non divulgateur, astucieux, poli, mondain, astucieux et diplomatique.

Un score élevé sur l’échelle d’autosuffisance, indiquant des caractéristiques telles que l’autonomie, la solitude, la débrouillardise, la débrouillardise, l’individualisme et l’autosuffisance.

Un score élevé sur l’échelle du Perfectionnisme, indiquant des traits tels que le perfectionnisme, l’organisation, la compulsion, l’autodiscipline, la précision sociale et le sentiment de soi, et l’exercice de la volonté et du pouvoir et du contrôle.

Concept évolutif de l’égoïsme

Selon les psychologues de l’évolution, les intérêts égoïstes en matière de survie et de reproduction sont avant tout des moteurs d’organismes. Dans la dynamique sociale avec d’autres organismes, l’égoïsme est souvent perçu comme une qualité nuisible pour le groupe. Le psychologue évolutionniste Nicholas Humphrey a proposé que les animaux sociaux, y compris les humains, démontrent une « intelligence machiavélique » qui masque l’égoïsme comme altruisme. Par exemple, l’acte d’aider une autre personne semble être altruiste, mais il s’agit en fait d’un acte d’intérêt personnel. En aidant les autres dans un groupe, l’individu augmente ses chances d’être aidé par le groupe. L’acte apparent d’altruisme est en fait un acte d’égoïsme connu sous le nom d’altruisme réciproque.

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