L’ère victorienne fait référence à l’époque de la reine Victoria de Grande-Bretagne qui a régné de 1837 jusqu’à sa mort en 1901. L’époque représentait une expansion démographique et économique massive en Angleterre, alors que le monde était témoin de la révolution industrielle. Le mariage à l’époque victorienne était très différent des nuptiales modernes, les femmes étant légalement soumises à leurs maris, qui contrôlaient tous les biens dans le mariage. Le divorce était également beaucoup plus rare et plus compliqué qu’à l’époque moderne.

Règles et étiquette du mariage

Se marier à l’époque victorienne impliquait plus qu’un voyage dans une chapelle de mariage à Las Vegas ou l’échange de vœux sur une plage quelque part. La position sociale a été un facteur important dans le choix d’un partenaire potentiel. Les femmes sont encouragées à se marier dans le cadre ou au-dessus de leur statut social actuel, ce qui pourrait signifier plus d’argent ou éventuellement un titre. La mariée devait également offrir au marié une dot ou une propriété, tandis que le marié devait prouver qu’il pouvait subvenir aux besoins de sa future épouse d’une manière égale à son statut social. À l’époque victorienne, il était légal d’épouser un cousin germain, mais il était illégal d’épouser la sœur de votre épouse décédée.

Divorce

À l’époque victorienne, l’adultère était le seul motif de divorce acceptable et n’était généralement accordé qu’à l’homme. Une femme peut demander le divorce pour adultère, mais elle doit aussi prouver que son mari est cruel et qu’il a commis d’autres mauvais actes.

Propriété matrimoniale

Les femmes de l’époque victorienne prenaient le mariage très au sérieux parce qu’il impliquait souvent tous leurs biens matériels et qu’il était susceptible d’être leur seul moyen de soutien économique. La majorité des femmes de l’époque victorienne n’étaient pas instruites et leur position dans la vie se limitait aux tâches domestiques d’une épouse. Tous les biens d’une femme, qui pourraient être importants, deviendraient la propriété exclusive de son mari au moment du mariage. Une femme de l’époque victorienne ne pouvait pas avoir la volonté légale de transmettre ses biens à un parent au moment de son décès. Tout le contrôle et la distribution de la propriété était le droit du mari. Tout bien dont une femme mariée hérite tomberait également sous le contrôle de son mari.

La parade nuptiale

Le mariage de l’époque victorienne était plus professionnel et moins romantique que les histoires d’amour de conte de fées que nous voyons dans les films et que nous lisons dans les romans d’aujourd’hui. La parade nuptiale impliquait une discussion ouverte sur les conditions financières des noces en suspens entre les deux familles. La future mariée apporterait une dot qui serait divulguée ouvertement, tandis que l’homme fournissait également des informations financières. Les transactions peuvent être comparées à un accord prénuptial commun dans la culture d’aujourd’hui. L’homme offrait à la femme une bague de fiançailles, tandis que la femme lui remettait parfois une bague de fiançailles, mais ce n’était pas nécessaire. La mère de la mariée était responsable de l’organisation d’un dîner de fiançailles pour le couple. Les fiançailles durent généralement entre six mois et deux ans avant le mariage.

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