Un doppler fœtal, ou stéthoscope doppler, est devenu la méthode acceptée pour la surveillance du tonus cardiaque fœtal aux États-Unis. Utilisés régulièrement par les obstétriciens et disponibles en vente libre par les patientes, les dopplers ne sont pas sans risque. En l’absence d’études à long terme ou à grande échelle sur les dopplers foetaux, ces dispositifs sont évités par certaines sages-femmes et femmes enceintes.
Qu’est-ce qu’un Doppler ?
Un doppler fœtal est un type d’échographie qui utilise des doptones pour entendre le rythme cardiaque du fœtus. Les échos des battements du cœur sont traduits en un « swish/thump » que les médecins interprètent. Le niveau de concentration en fréquence d’un doppler fœtal est plus élevé que celui d’un appareil d’échographie générale, en raison de la nécessité de pénétrer plus profondément dans le corps et de détecter le tonus cardiaque. En fait, selon Anne Frye, sage-femme et auteure de « Understanding Lab Work in the Childbearing Year », une minute d’exposition au doppler équivaut à 35 minutes d’échographie en temps réel.
Histoire
L’échographie a été développée à l’origine pour détecter les sous-marins ennemis pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1955, le chirurgien Ian Donald a découvert que les machines pouvaient être utilisées pour voir à travers certains tissus, chacun d’entre eux dégageant une « vague » différente. Dans les années 1970, l’échographie était devenue une procédure de routine pour les femmes enceintes.
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