Les sites Web de réseautage social comme Facebook et MySpace offrent aux gens, surtout aux jeunes, des débouchés pour évacuer les frustrations de la vie quotidienne – par exemple, une mauvaise journée à l’école. Parfois, cette mise à l’air libre peut se transformer en une dénigrement des enseignants. Les remarques ou commentaires au sujet d’un enseignant peuvent être extrêmement blessants pour cette personne sur le plan émotionnel. Cela peut aussi nuire à la réputation d’un enseignant. Depuis l’avènement de ces sites de réseautage social, des précédents juridiques ont été établis quant aux mesures qu’un enseignant peut prendre sur Facebook ou MySpace.

Politiques scolaires

Si l’élève a affiché le commentaire sur Facebook ou MySpace à l’aide d’un ordinateur de l’école, cet élève peut être discipliné conformément aux politiques de l’école. Le fait de critiquer les enseignants sur les sites de réseautage social a entraîné la suspension et l’expulsion des délinquants. Les élèves ne peuvent pas faire des réclamations dégradantes ou afficher des remarques blessantes sur les terrains de l’école, car il s’agit d’une violation de la politique de l’école.

Poursuites

Lorsque la remarque blessante ou dégradante est affichée sur l’ordinateur personnel de l’élève à la maison ou à l’extérieur de l’école, la situation devient beaucoup plus complexe. Les écoles qui suspendent ou expulsent des élèves pour avoir critiqué des enseignants sur des sites de réseautage social peuvent se retrouver impliquées dans des poursuites pour atteinte à la liberté d’expression. C’est le cas de Donny Tobolski, qui a fait des remarques désobligeantes sur son professeur sur Facebook et a été suspendu. L’American Civil Liberties Union (ACLU) est intervenue et a intenté une action en justice contre l’école au motif que la suspension constituait une violation du Premier Amendement.

La calomnie et la diffamation

Si les remarques faites contre les enseignants portent atteinte à la réputation de l’enseignant ou diffament le caractère de l’enseignant, une poursuite en diffamation ou en diffamation peut être intentée contre cet élève. Les deux actions nécessitent la publication des remarques préjudiciables. Lorsqu’une personne publie un commentaire sur Facebook ou MySpace, cette remarque a effectivement été publiée pour que le monde entier puisse la voir. Par conséquent, une poursuite en diffamation ou en diffamation ferait partie des droits légaux de l’enseignante ou de l’enseignant à l’encontre de l’élève.

Cyberintimidation et harcèlement

Si l’élève va au-delà de la formulation d’une opinion négative à l’égard d’un enseignant et menace d’infliger un préjudice physique, il peut être considéré comme du harcèlement ou même comme un crime haineux, selon la nature des commentaires. L’enseignant pourrait alors intenter une action en justice et faire suspendre ou expulser l’élève de l’école.

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