Certains experts affirment que la télévision, l’utilisation de l’ordinateur et les jeux vidéo peuvent avoir des effets positifs sur les enfants. Les jeunes enfants peuvent apprendre l’alphabet par le biais d’émissions de télévision éducatives. Les enfants plus âgés peuvent pratiquer les mathématiques à l’ordinateur et utiliser Internet pour faire des recherches pour faire leurs devoirs. Les jeux vidéo peuvent améliorer la coordination. Cependant, selon d’autres experts, la réalité est que les enfants ne regardent pas seulement la télévision éducative, mais reçoivent trop de messages violents et d’autres messages négatifs provenant de la télévision et des jeux vidéo. Ils n’utilisent pas l’ordinateur principalement pour l’éducation. Dans l’ensemble, les inconvénients de l’exposition des enfants aux médias l’emportent de loin sur les avantages.
Sommaire de cette fiche pratique
Nourrissons et tout-petits
Les deux tiers des bébés et des tout-petits regardent environ deux heures de télévision ou de vidéo chaque jour, selon une étude de la Fondation de la famille Kaiser en 2008. L’American Academy of Pediatrics recommande que les bébés et les tout-petits de deux ans et moins ne regardent pas la télévision ou les vidéos, car cela les empêche d’explorer, d’interroger, d’apprendre et d’interagir avec les gens, ce qui les aide à développer leur cerveau à un âge où le développement se produit rapidement.
Enfants et préadolescents
Alors que l’American Academy of Pediatrics recommande que les enfants de plus de deux ans ne regardent pas plus d’une à deux heures de médias électroniques, l’étude Kaiser a constaté que la majorité des enfants regardent environ quatre heures de télévision et passent encore une à deux heures à jouer à des jeux vidéo ou à l’ordinateur, sans faire leurs devoirs, mais en discutant avec des amis ou en cherchant des sujets amusants. Selon une enquête réalisée en 2004 par l’InterMedia Survey Institute for UNICEF, le manque de programmes de qualité et la nature des enfants à croire et à assimiler ce qu’ils voient ont donné aux médias électroniques une influence contre nature sur les croyances des enfants au détriment d’influences plus positives comme la famille, l’école et la religion. Les enfants développent une vision déformée de la réalité, une image négative d’eux-mêmes et mettent l’accent sur le glamour et la célébrité plutôt que sur le service et la communauté.
Ados
L’un des effets les plus dévastateurs que les films, la télévision et les magazines populaires ont sur les adolescents en ce qui concerne leur image corporelle. Selon l’Institut national des médias et de la famille, à l’âge de 13 ans, 53 % des filles se disent insatisfaites de leur corps. À l’âge de 17 ans, 78 p. 100 d’entre eux se sentent ainsi.
Selon l’American Psychological Association, la violence à la télévision, au cinéma et dans les jeux vidéo a plusieurs effets sur les adolescents. Cela peut les rendre plus craintifs, plus agressifs et moins sensibles aux sentiments des autres. En général, comme le rapporte l’étude de l’UNICEF, les médias font en sorte que les adolescents valorisent des idéaux triviaux et égoïstes comme la beauté, encouragent les stéréotypes négatifs et encouragent les adolescents à suivre ce qu’ils voient plutôt que de penser par eux-mêmes.
Autres inconvénients
Selon l’American Academy of Pediatrics, ce qui est préoccupant lorsque les enfants sont trop impliqués dans les médias électroniques, c’est ce qu’ils ne font pas à la place, selon l’American Academy of Pediatrics. Lorsqu’ils regardent la télévision, jouent à des jeux vidéo ou à l’ordinateur, ils ne lisent pas de livres, ne font pas de travaux scolaires ou d’études, n’interagissent pas avec la famille, ne font pas d’exercice, ne pratiquent pas de sport, n’aiment pas un passe-temps ou n’apprennent pas une nouvelle compétence. Par conséquent, les enfants qui passent trop de temps à la télévision, aux jeux vidéo et à l’ordinateur ont tendance à avoir de moins bonnes capacités de lecture, à être en surpoids, à s’intéresser moins aux autres activités et, selon l’étude de l’UNICEF, à avoir des relations moins satisfaisantes avec leur famille.
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