La mondialisation fait référence à l’intégration croissante de la production, du développement et de la communication entre les nations à l’échelle mondiale. La mondialisation est souvent divisée en trois catégories : économique, politique et sociale. Bien que les trois soient interdépendants, les forces économiques et politiques sont généralement les facteurs moteurs de la mondialisation, tandis que les changements sociaux résultent généralement de ces activités. La mondialisation sociale concerne l’interaction humaine au sein des communautés culturelles, englobant des sujets tels que la famille, la religion, le travail et l’éducation.
Sommaire de cette fiche pratique
Causes
La mondialisation est propulsée par les progrès technologiques et les politiques qui encouragent les relations commerciales internationales. Plus précisément, l’externalisation des entreprises, l’éducation et les médias contribuent à l’aspect social de la mondialisation. L’impartition d’affaires crée le besoin pour les professionnels de communiquer avec des gens d’origines culturelles différentes et d’établir des relations avec eux. Les éducateurs préparent les élèves à cette main-d’œuvre diversifiée en améliorant les programmes culturels et linguistiques de l’école. En outre, les médias populaires sur Internet et les réseaux sociaux réduisent les barrières culturelles en offrant la possibilité d’échanger des informations avec des personnes du monde entier.
Caractéristiques
La mondialisation sociale est évidente dans les similitudes des tendances sociales entre les cultures, du consumérisme aux arts et aux sciences humaines. Par exemple, notez la popularité mondiale des chaînes de restaurants comme McDonald’s ou une tendance de mode spécifique. Historiquement, la mondialisation sociale s’est accompagnée d’une dispersion continue des idéaux et des croyances religieuses, que ce soit de manière civile ou par la force. Plus important encore, cependant, elle est marquée par l’augmentation de l’association entre les gens de différentes parties du monde. Ceci est souvent contré par une affinité diminuée entre les gens d’une même région.
Arguments en faveur
Les partisans de la mondialisation notent souvent les avantages du libre-échange (plus de liberté dans les affaires signifie une société plus prospère) et d’une culture mondiale (aide humanitaire généralisée, plus de stabilité économique et politique). Cet argument affirme également que l’interdépendance encourage l’harmonie. Il soutient que l’assimilation culturelle permet d’accéder à des informations qui, autrement, resteraient inconnues. Ces connaissances contribuent à l’amélioration de domaines tels que les soins de santé, l’éducation et les pratiques écologiques. Il introduit également des friandises improbables comme les frites, les gaufres belges et le karaté.
Arguments contre
Les adversaires de la mondialisation sociale soutiennent que les avantages d’une culture mondiale sont compensés par l’impact négatif de l’assimilation culturelle sur les communautés individuelles. De ce point de vue, une culture mondiale dévaloriserait des caractéristiques qui étaient importantes pour ses prédécesseurs, ce qui aboutirait à une société collective avec des idéaux édulcorés. Un autre argument populaire souligne qu’il y a des « gagnants » et des « perdants » au lieu d’améliorations qui s’étendent à tous les domaines. Les gagnants – pays développés et grandes entreprises – guident les activités mondiales au profit de leurs propres intérêts spécifiques. Les travailleurs instruits et qualifiés peuvent aussi être considérés comme des gagnants. Les travailleurs peu rémunérés et non qualifiés sont cependant les « perdants », qui sont confrontés à un chômage potentiel dû à des emplois déplacés (en raison de l’externalisation.) Ce scénario pourrait, contrairement à l’argument précédent, se traduire par une instabilité politique et économique.
Laisser un commentaire