La pension alimentaire pour époux (ou droits de l’époux, pension alimentaire ou pension alimentaire) est accordée en cas de divorce à un époux qui sera financièrement désavantagé par le divorce. Lorsqu’il accorde une pension alimentaire pour époux, le juge tient souvent compte du niveau de vie conjugale. Les personnes qui ont des questions au sujet de la pension alimentaire pour époux devraient obtenir des conseils juridiques.
Sommaire de cette fiche pratique
Objet
La pension alimentaire pour époux a pour but d’éviter qu’un époux ne subisse une baisse de son niveau de vie après le divorce. À l’origine, le concept visait à régler le sort des conjoints au foyer qui, au moment du divorce, se retrouvaient sans compétences professionnelles ou sans antécédents professionnels. Comme ces époux n’étaient pas en mesure de gagner leur vie, la pension alimentaire pour époux cherchait à s’assurer qu’ils seraient en mesure de maintenir un niveau de vie adéquat, en quelque sorte proportionnel à celui dont ils jouissaient pendant le mariage.
UMDA
Le traitement des pensions alimentaires pour époux varie considérablement d’un État à l’autre. Huit États ont adopté la Loi uniforme sur le mariage et le divorce, qui subordonne l’admissibilité à la pension alimentaire pour époux à la question de savoir si un époux peut répondre à des besoins raisonnables en utilisant ses propres compétences professionnelles et les biens obtenus lors du divorce. Toutefois, si un conjoint s’occupera de jeunes enfants après la dissolution, le tribunal peut en tenir compte en ce qui concerne l’effet des compétences professionnelles.
Pension alimentaire de réadaptation
La pension alimentaire de réadaptation est un soutien financier non permanent, destiné à aider un conjoint divorcé à » se remettre sur pied » pendant la période difficile qui suit le divorce. Cette période d’autosuffisance financière est connue sous le nom de période de « réhabilitation ». La période peut être indéfinie, sa fin dépend de la survenance d’événements tels que la découverte d’un emploi par le conjoint ou le remariage.
Défaut
Historiquement, l’octroi d’une pension alimentaire pour époux serait souvent lié à la constatation d’une » faute » de la part de l’un des époux au moment de la dissolution du mariage. Par exemple, si l’un des époux était adultère, les actions de cet époux pourraient justifier l’octroi d’une pension alimentaire pour époux à l’autre époux, ou justifier l’interdiction faite à l’époux adultère de recevoir une pension alimentaire pour époux qu’il aurait reçue autrement. Toutefois, presque tous les États ont maintenant adopté des lois sur le divorce » sans égard à la faute » et accordent une pension alimentaire pour époux en fonction du besoin plutôt que de l’identité de la personne responsable de l’échec du mariage.
Accords prénuptiaux
Souvent, les dispositions relatives à la pension alimentaire pour époux peuvent être établies avant le mariage dans un contrat connu sous le nom d’entente prénuptiale. Chaque État a ses propres exigences pour l’exécution valide d’un contrat prénuptial. Mais même si l’accord a été valablement exécuté avant le mariage, les tribunaux de nombreux États trouveront encore des parties de ces accords inapplicables si on leur présente une preuve d’exécution non informée ou de difficultés extrêmes pour l’un des conjoints à la suite de l’exécution de l’accord.
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