Grâce à l’expansion des chemins de fer, les voyages vers la côte sont devenus plus courants à l’époque victorienne. Ces vacances au bord de la mer sont devenues populaires même si le nombre de personnes qui savaient nager était relativement faible, et de telles activités étaient considérées sous certaines classes. La société victorienne primitive a dicté la mode du bord de mer, et même les maillots de bain ont été conçus pour la modestie, plutôt que pour le confort. Cela a évolué tout au long de l’ère victorienne.
Sommaire de cette fiche pratique
Modestie
La modestie des costumes de bord de mer évolue progressivement. Le 19e siècle exigeait une politique plus stricte sur ce qui était considéré comme approprié, et puisque les maillots de bain prenaient les indices des vêtements ordinaires, les premières robes de bain victoriennes au bord de la mer couvraient tout. Des tissus lourds comme la laine ou la flanelle ont été utilisés pour empêcher le vêtement de devenir transparent dans l’eau.
Innovation
Au milieu des années 1800, Amelia Bloomer a créé les vêtements révolutionnaires pour femmes qui allaient porter son nom. Ce pantalon bouffant qui se rassemblait à la cheville inspirait les costumes de bain au bord de la mer au milieu du XIXe siècle, mais il était encore fait d’un matériau lourd et restrictif qui alourdissait le nageur. À la fin du siècle, l’ourlet des bloomers s’est considérablement raccourci. Grâce à la popularité croissante d’activités comme la natation, ces costumes venaient flatter la silhouette du nageur et dénuder un peu plus de peau au début des années 1900.
Machines à laver
Comme la nécessité a donné naissance à l’innovation, certaines précautions ont été mises en place pour protéger la modestie des nageuses. Les stations balnéaires ont fourni le transport pour emmener discrètement les nageurs à leur propre partie privée de la plage. Ces « machines à laver » étaient des fourgonnettes fermées mesurant généralement six pieds sur six pieds et servaient de vestiaires mobiles où les femmes pouvaient se changer et entreposer leurs vêtements pour les garder au sec.
Accessoires
Dans les années 1890, les maillots de bain se composaient d’une robe de soleil noire en laine, d’une longueur de genou avec des manches bouffantes et des cols décoratifs. Les colliers de marin étaient courants, tout comme les bloomers garnis d’arcs ou de rubans. Des bas noirs recouvraient les jambes, et l’ensemble était complété par des bonnets de natation et des chaussures de natation lacées. Avant les années 1920, les parasols et les chapeaux étaient utilisés comme écran solaire par les habitants du bord de mer victorien qui s’abstenaient de nager ou de se baigner.
La Promenade
Même jusqu’à l’époque édouardienne, les femmes de la classe moyenne ont choisi de ne pas pagayer dans la mer, mais plutôt de laisser cela à leurs enfants et à leurs nounous. Au lieu de cela, la promenade le long du rivage était l’endroit parfait pour les garçons ou les jeunes filles victoriens à la mode pour montrer leurs vêtements de bord de mer, ainsi que pour se mêler dans une atmosphère plus décontractée. La robe était aussi légèrement moins formelle pour les hommes et les femmes. À la fin du XIXe siècle, les femmes échangeaient des crinolines contre des corsets et des bustles, tandis que les hommes adoptaient une influence nautique pour leur tenue vestimentaire.
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