Au Canada, les agents frontaliers n’utilisent plus leur jugement personnel lorsqu’il s’agit de décider qui laisser passer la frontière. Il y a des directives et des restrictions strictes qu’ils suivent. Peu importe le temps que vous prévoyez passer au Canada ou la raison de votre visite, un casier judiciaire pourrait vous empêcher d’entrer au pays. Les crimes, comme la conduite en état d’ébriété ou même la rédaction d’un mauvais chèque, peuvent inciter un agent frontalier à ne pas vous permettre d’entrer au pays, même si l’infraction a été commise il y a de nombreuses années. Pour cette raison, si vous avez un casier judiciaire, entrer au Canada sera un peu difficile et exigera plus de préparation que la moyenne des gens.
Rassemblez les documents nécessaires à apporter au Canada si vous avez été jugé réadapté. Ces documents comprennent habituellement votre déclaration de culpabilité, la preuve que vous avez purgé votre peine et que vous n’avez pas eu d’infractions criminelles au cours des cinq dernières années (ou 10 ans si vous avez été mis en accusation).
Faites une demande de déclaration de réadaptation auprès du consulat canadien afin que votre casier judiciaire soit supprimé de la base de données utilisée par les agents frontaliers canadiens. Ce processus peut prendre jusqu’à un an ou parfois plus longtemps. Lorsque vous présentez une demande, vous devez prouver que vous avez purgé votre peine il y a au moins cinq ans et que vous n’avez pas eu d’autres condamnations criminelles depuis.
Présentez une demande de permis de séjour temporaire (PST) pour entrer au Canada, si le temps s’est écoulé depuis votre crime. Cela se fait par l’entremise d’un agent frontalier canadien au consulat le plus proche. Ayez de la documentation sur votre condamnation, la preuve que vous avez terminé votre peine et que vous n’avez pas reçu de nouvelles condamnations. L’agent examinera vos documents, vous interrogera et décidera subjectivement si vous devriez ou non obtenir un PST. Selon votre situation particulière et la détermination de l’agent, votre PST ne durera que quelques jours ou jusqu’à une année complète.
Évitez de mentir ou de vous présenter sous un faux nom lorsque vous êtes interrogé par des agents ou des autorités frontalières canadiennes. Une telle mesure pourrait entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 65 000 €, une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans et l’interdiction d’entrer au Canada pour une période pouvant aller jusqu’à deux ans.
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