Comment le comportement affecte-t-il le rendement au travail ?

Le comportement en milieu de travail peut avoir une forte incidence sur le rendement des employés. Que le comportement soit positif ou négatif, la productivité est souvent directement liée aux émotions et à l’attitude à l’égard de l’environnement de travail. Un comportement positif au travail peut avoir une incidence directe sur la capacité d’un employé à gravir les échelons de l’entreprise, tout comme un comportement négatif peut retarder une carrière.

Négativité et mauvais rendement

Un employé qui affiche constamment un comportement toxique sur les lieux de travail affecte tout le monde autour de lui. Tony Belak, de l’International Center for Collaborative Solutions de l’Université Sullivan, croit que les comportements négatifs ont un effet d’entraînement sur le lieu de travail. Il écrit : « Un comportement difficile peut entraver les performances des autres et ne peut que se détériorer s’il est laissé seul, contaminant davantage de personnes et engendrant des coûts cachés pour l’organisation ». Un travailleur qui fait preuve d’un mauvais comportement est souvent moins productif et se soucie peu de la qualité de son travail. De même, les employés mécontents peuvent saboter involontairement leur travail, ou le travail d’autrui, en ne maintenant pas des normes élevées. Belak affirme également que les gestionnaires passent jusqu’à 40 % de leur temps à s’occuper de problèmes interpersonnels découlant d’un mauvais comportement et de malentendus. Cela coûte du temps et de l’argent à l’entreprise, alors que les gestionnaires devraient s’occuper du travail, et non des batailles d’employés.

Effets positifs sur le comportement

L’employé qui valorise son travail et en tire visiblement de la fierté, affiche généralement un comportement qui en est le reflet. Le travailleur qui maintient une attitude positive est susceptible de se sentir moins stressé et d’aider ses collègues de travail à rester heureux. Les employés satisfaits ne font pas simplement ce qui est nécessaire ; ils vont au-delà de ce que vous attendez d’eux. Un comportement confiant et positif se manifeste sous la forme de nouvelles idées pour aider l’organisation à exceller, et assure une plus grande sécurité d’emploi. Selon Arthur Brief et Howard Weiss, un comportement positif au travail favorise une plus grande créativité dans la résolution de problèmes, un comportement plus coopératif et réduit l’agressivité au travail.

Favoriser la fidélité

Les gestionnaires qui instillent habituellement un sentiment de confiance et de coopération ont plus de succès que ceux qui n’en ont pas. Le taux de rétention des employés est plus élevé dans les milieux de travail heureux que dans les entreprises qui connaissent un taux de roulement élevé. De même, dans une situation de service à la clientèle, un comportement positif est contagieux et peut faire la différence entre le succès et l’échec. L’entreprise qui traite bien ses employés de façon perpétuelle est susceptible de traiter ses clients de la même manière. Cela se traduit par une fidélité accrue de la clientèle et des profits plus élevés, ce qui, à son tour, assure la sécurité d’emploi des employés.

Identifier et résoudre les problèmes

Minimiser les mauvais comportements et le rendement au travail en prenant les devants. Lorsque vous identifiez les questions fondamentales qui sont au cœur des comportements négatifs, vous augmentez les chances de succès de votre organisation. Rencontrer les personnes en face à face pour déterminer quel est le problème sous-jacent. Il se peut que votre employé ait des problèmes familiaux ou qu’il ressente un manque de contrôle dans son travail. Les employés marginalisés non seulement agissent en fonction de leurs sentiments, mais leur mauvais comportement s’infiltre dans le reste de la main-d’œuvre. Donnez à tous les employés mécontents des objectifs et des lignes directrices clairs. Donnez-leur la propriété de leur travail et un sentiment d’autonomie. Les employés qui ont l’impression que la direction ne leur fait pas confiance dans leurs tâches quotidiennes se sentent moins habilités que ceux dont les superviseurs inculquent un sentiment de fierté et d’appartenance.