Il n’existe aucune loi interdisant d’utiliser le régime fiscal à son avantage et de réduire l’obligation fiscale globale. L’évitement fiscal, pourvu qu’il soit fait par des moyens légaux, n’est pas un crime et ne comporte aucune pénalité — sauf une facture d’impôt moins élevée, bien sûr. Même l’utilisation de failles, ainsi nommées parce qu’elles fournissent des moyens légaux de contourner l’intention du législateur, n’est pas punissable par la loi. D’autre part, les tactiques qui ne sont pas sanctionnées par la loi constituent une évasion fiscale, qui est passible d’une amende et/ou d’une peine d’emprisonnement.

Identification

L’évitement fiscal est l’utilisation de méthodes légales pour réduire le montant des impôts dus. Par définition, l’évitement fiscal est légal et ne comporte aucune pénalité. La Cour suprême est allée jusqu’à écrire, au sujet de Gregory v. Helvering, 293 U.S. 465 :  » Le droit légal d’un individu de diminuer le montant de ce qui serait autrement ses impôts ou de les éviter complètement, par des moyens que la loi permet, ne peut être mis en doute.

Caractéristiques

Tout acte, méthode ou organisation autorisée par la loi peut être utilisé à des fins d’évasion fiscale. En règle générale, il s’agit de réduire le revenu imposable en donnant des cadeaux et des dons à des organismes de bienfaisance. La création de fiducies et de fondations et le transfert d’actifs à celles-ci peuvent avoir pour effet d’éviter légalement certains impôts. Bien que les États-Unis imposent généralement le revenu mondial de leurs citoyens, ces salariés internationaux peuvent généralement réduire leurs impôts s’ils paient de l’impôt sur le revenu dans une société étrangère, conformément à une convention fiscale.

Évasion

En raison de noms similaires, l’évitement fiscal peut parfois être confondu avec l’évasion fiscale. L’évasion est l’utilisation de moyens illégaux pour réduire une obligation fiscale. Les caractéristiques de l’évasion fiscale comprennent la sous-déclaration frauduleuse de revenus ou de gains en capital, les fausses déclarations sur les formulaires douaniers (contrebande), les fausses déclarations au sujet des impôts payés ou l’omission de produire une déclaration. L’évasion fiscale est un crime fédéral et, par conséquent, elle est passible de sanctions pénales.

Défaut de payer/dossier

Si l’Internal Revenue Service (IRS) soupçonne une fraude fiscale, sa première étape pourrait être simplement de donner au contribuable la possibilité de corriger une erreur supposée. L’IRS impose une pénalité de 0,5 % pour défaut de paiement par mois sur les impôts impayés. Si aucune déclaration n’a été produite à la date d’échéance, la pénalité pour défaut de produire cinq pour cent des impôts impayés (jusqu’à 25 pour cent des impôts impayés) est imposée. Si l’échec n’est pas corrigé, l’IRS effectuera probablement une vérification et pourra éventuellement poursuivre les accusations de délit criminel, avec des pénalités pouvant atteindre 16 250 € et un an de prison pour chaque période au cours de laquelle une déclaration de revenus n’a pas été produite.

Évasion criminelle

Le fait de commettre délibérément de l’évasion fiscale est un crime. La production d’une fausse déclaration est un crime passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et/ou 65 000 € d’amendes. D’autres formes d’évasion fiscale sont passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans pour chaque accusation. Étant donné que la condamnation peut être fondée sur plusieurs chefs d’accusation, les peines consécutives peuvent entraîner une peine sévère. Souvent, l’évasion fiscale est accusée dans les cas où une opération criminelle organisée n’a pas omis de déclarer des revenus illicites. Dans ces cas, les pénalités pour évasion fiscale représentent la plupart ou la totalité des sanctions pénales imposées en fin de compte.

Pour approfondir : 1, 2, 3, 4.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.