La littérature amérindienne combine souvent les techniques de narration orale et la mythologie tribale avec des formes littéraires européennes telles que le roman ou la nouvelle. De nombreuses œuvres de la littérature amérindienne sont fortement enracinées dans les mythes et les archétypes symboliques. Louise Erdrich, Sherman Alexie et Leslie Marmon Silko font partie des écrivains représentatifs du début du 21e siècle.

Initiation aux héros

Un motif récurrent dans la littérature amérindienne est celui du jeune homme qui subit une initiation rituelle et finit par accomplir un acte héroïque. Souvent, le jeune homme naît dans des circonstances divines ou a une filiation mixte. Il n’appartient ni à sa tribu natale ni au monde des colons européens et doit faire ses preuves par un exploit audacieux. En fin de compte, le héros meurt souvent tragiquement et devient vénéré par ceux de sa tribu.

Trickster

Un autre motif commun est celui du trickster. Pour la tribu Lakota, par exemple, le trickster est représenté par l’araignée. Pour le Kiowa, il est incarné par le coyote. L’illusionniste est peut-être une figure insensée qui révèle l’avarice humaine. Souvent, les actes égoïstes ou mesquins de l’arnaqueur sont punis. Bien que l’illusionniste puisse blesser les autres ou agir mal, il est néanmoins considéré comme un héros culturel dans les histoires tribales.

Points de repère symboliques et mythologie

Une autre caractéristique de la littérature amérindienne consiste à attribuer des caractéristiques humaines à des formations repères ou à des objets inanimés. Cela fait partie d’une tendance anthropomorphique plus généralisée dans les traditions folkloriques amérindiennes. De plus, on peut donner aux animaux des caractéristiques comportementales humaines comme l’avidité ou la jalousie. Les objets et les animaux inanimés peuvent se voir accorder une place égale à celle des humains dans le cosmos, et cette égalité émerge dans la littérature amérindienne.

Tradition orale

Une grande partie de la littérature amérindienne est enracinée dans la vitalité de la tradition orale. Ainsi, de nombreux romans ou poèmes peuvent incorporer des techniques de narration telles que le chant ou la répétition. Les romans de M. Scott Momaday et Leslie Marmon Silko utilisent des techniques souvent associées à la narration orale. La poésie amérindienne en particulier partage bon nombre de ces caractéristiques et peut même être écrite pour l’interprétation et implique des instruments et des refrains.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.