La succession écologique est le processus par lequel un environnement change de structure, en termes d’espèces résidentes, au cours d’une période de temps. La succession écologique se divise en deux catégories, primaire et secondaire, qui déterminent les types de facteurs en cause. Les facteurs impliqués dans la succession écologique sont soit biotiques, soit abiotiques. Les facteurs biotiques sont ceux qui impliquent la vie et ses aspects. Les facteurs abiotiques sont ceux qui impliquent des aspects extérieurs à la vie mais qui sont encore indirectement impliqués. Un exemple de facteur abiotique serait le climat.

Topographique

Les conditions extrêmes provoquent des facteurs topographiques abiotiques, qui sont principalement impliqués dans la succession secondaire. Les glissements de terrain et les coulées de boue sont des exemples de ce type de facteur parce qu’ils provoquent une reformation massive du paysage. La perturbation causée par les glissements de terrain et les coulées de boue permet aux espèces tolérantes aux perturbations de repeupler l’habitat.

Sol

Le sol, facteur abiotique d’un environnement, affecte grandement la succession primaire écologique. Différentes espèces de plantes exigent des conditions de sol différentes. Les arbres tendent à être l’organisme moteur le plus important dans cette partie de la succession écologique. Le pH du sol est souvent le plus affecté par les arbres qui l’habitent et détermine le type de plantes qui peuvent s’y développer. Le type de sol (sable loameux, sableux, sol de surface avec humus, etc.) joue également un rôle important dans le choix des espèces qui peuvent habiter une région. Dans les régions sablonneuses, seules quelques espèces choisies sont capables de s’enraciner et de survivre. Le niveau d’humidité du sol détermine le type d’arbres qui habitent une région. Les zones marécageuses ont tendance à abriter des arbres dont le pH est plus élevé, alors que les sols plus secs ont tendance à abriter des arbres dont le pH est plus faible.

Climat

Le climat, un facteur abiotique fortement impliqué dans la succession primaire et secondaire, joue un rôle important dans la détermination de l’orientation de la succession dans un environnement. Si un environnement reçoit une période de faibles précipitations, il devient plus vulnérable aux incendies causés par la foudre. Cela conduit à une succession secondaire dans laquelle les espèces résistantes au feu et tolérables prospèrent et les autres meurent. Le vent a la capacité de réformer le paysage au fil du temps par le biais de l’érosion. Les vents peuvent également provoquer des feux de forêt pour perturber davantage les lieux. Cependant, lorsqu’un environnement reçoit des niveaux élevés de précipitations, il devient plus approprié pour certaines espèces qui tolèrent des niveaux d’humidité élevés, ce qui est un exemple d’effet climatique sur la succession primaire.

Interaction et concurrence entre les espèces

L’interaction et la compétition entre les espèces dans un habitat particulier est un facteur biotique de la succession primaire écologique. Lorsque la succession commence et que les toutes premières espèces, connues sous le nom d’espèces pionnières, modifient la structure de l’environnement, de nouvelles espèces maintenant tolérables aux nouvelles conditions s’installent. La diversité des espèces présentes est élevée à ce stade. Cependant, avec le temps, la concurrence et l’interaction entraînent une baisse significative de la diversité des espèces, où les espèces dominantes prospèrent et les autres meurent.

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