Être arrêté est bouleversant, que vous ayez commis un crime ou non. Il peut être tentant de résister à l’arrestation, mais ce n’est pas quelque chose que vous devriez faire. Le fait de résister à l’arrestation peut mener à des accusations criminelles supplémentaires, et cela vous met en plus grand danger, vous et les agents qui ont procédé à l’arrestation.
Sommaire de cette fiche pratique
Définition de la résistance à l’arrestation
La résistance à l’arrestation est définie comme toute tentative ou tout effort pour refuser ou empêcher une arrestation légale. Une arrestation est considérée comme légale tant que l’agent qui procède à l’arrestation suit la procédure policière appropriée lors de l’arrestation.
Les actions qui constituent une résistance à l’arrestation
Le fait de résister à l’arrestation peut comprendre le fait de se disputer avec l’agent qui a procédé à l’arrestation, de se débattre, de se battre ou de résister lorsqu’on est menotté ou placé dans une voiture de patrouille, de fuir la scène de crime, d’agresser physiquement un agent ou de brandir une arme mortelle, qu’elle soit utilisée ou non. Résister à une arrestation sans violence est un délit mineur. Résister à une arrestation de manière violente est un crime.
Motifs de l’arrestation
Un agent peut procéder à une arrestation si elle a un mandat d’arrestation, si elle est témoin d’un crime ou si elle a des motifs probables de croire que la personne qu’elle arrête a été impliquée dans un crime.
En cas d’arrestation
Si vous êtes arrêté, ne tentez pas de vous disputer, de fuir ou de résister physiquement à l’arrestation. S’il est établi que vous êtes innocent, vous n’aurez pas à vous inquiéter de faire face à des accusations pour avoir résisté à l’arrestation. Si vous êtes coupable, le fait de résister à l’arrestation ne fera qu’ajouter à votre liste d’accusations.
Connaissez vos droits
Si vous êtes arrêté, vous ne pouvez pas être accusé d’avoir résisté à l’arrestation si vous refusez de parler à l’agent qui a procédé à l’arrestation. Le droit de garder le silence est un droit constitutionnel. Si vous êtes interrogé après votre arrestation, vous avez le droit d’avoir un avocat avec vous pendant l’interrogatoire. Coopérer avec les forces de l’ordre lors d’une arrestation, indépendamment de votre culpabilité ou de votre innocence, est la meilleure stratégie.
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