Il existe aujourd’hui de nombreux types de chirurgie de la hanche, mais ces interventions sont effectuées pour deux raisons principales : la fracture ou l’arthrite. Le type d’intervention chirurgicale dépend fortement du problème traité et des résultats escomptés.
Le type de fracture de la hanche détermine le type d’intervention chirurgicale, en raison de l’apport de sang à la tête fémorale. Les deux principaux types de fractures de la hanche sont la fracture du col du fémur et la fracture intertrochantérienne.
Épinglage de la hanche pour la fracture
Le terme « épinglage de la hanche » est plutôt vague, dans la mesure où l’on ne voit jamais vraiment l’utilisation des « épingles » pour traiter une fracture de la hanche de nos jours. Le matériel a évolué de façon spectaculaire au fil des ans et est très spécifique dans son utilisation.
La procédure traditionnelle d' »épinglage de la hanche » implique généralement l’utilisation d’une vis à grand alésage/filetée qui est insérée chirurgicalement dans la tête fémorale, puis attachée à une « plaque latérale » métallique qui repose sur la tige fémorale. Ces deux pièces sont verrouillées ensemble et la plaque est fixée à l’os du fémur à l’aide de plusieurs petites vis filetées.
Cette combinaison verrouille la fracture en place et permet à la hanche de bouger comme une seule unité, au lieu d’unités séparées, ce qui cause une douleur importante et des retards de guérison.
« Fixation in situ de la hanche
Le terme « in situ » signifie littéralement « tel qu’il est assis » ou « dans sa position naturelle ». Ce concept s’applique aux fractures de la hanche qui se produisent à l’endroit où la tête fémorale rejoint le col du fémur. La chirurgie implique l’insertion d’environ trois vis creuses, ou « canulées », dans la tête fémorale, immobilisant ainsi la fracture et favorisant une bonne cicatrisation.
Une préoccupation majeure concernant cette procédure est que, parce que l’approvisionnement en sang de la tête fémorale se situe au niveau de la jonction de la tête et du col du fémur, la fracture doit être ce qu’on appelle, « non déplacée » ou en position quasi anatomique, afin de réduire les risques d’approvisionnement en sang endommagé et de mort de la tête fémorale.
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