Les conseillers ont le privilège d’avoir accès à la plupart des renseignements personnels des clients et sont responsables de leur bien-être mental. En tant que telle, la pratique du counseling est assujettie à des directives en matière d’éthique et à des questions qui devraient être abordées pour la protection du client et du conseiller. L’information partagée et les relations entre le client et le conseiller devraient toujours faire l’objet d’un suivi.
Sommaire de cette fiche pratique
Confidentialité et information privilégiée
La confidentialité concerne ce que le thérapeute fait de ce que le client dit pendant le traitement. La plupart des renseignements demeurent confidentiels, ce qui signifie que le thérapeute n’a pas à les divulguer à d’autres personnes sans la permission du client. Il y a des exceptions à cette règle, y compris les signalements d’abus actuels ou de danger potentiel pour le client ou d’autres personnes. Les clients qui reçoivent un traitement nommé par le tribunal peuvent voir certains détails du traitement divulgués aux autorités judiciaires. Selon les directives locales, l’information présentée pendant le traitement des mineurs peut aussi avoir une diffusion limitée aux tuteurs légaux.
Relations doubles ou multiples
Lorsque les clients et les conseillers ont des interactions en dehors de la séance de thérapie, on parle de relations doubles ou multiples. Les relations doubles impliquent le client et le conseiller ; les relations multiples comprennent le conseiller, le client et les relations qu’ils ont en commun avec les autres. Bien que les relations en soi ne soient pas illégales, elles peuvent poser des problèmes éthiques si les interactions sont fréquentes et évitables. Par exemple, il peut y avoir lieu de s’inquiéter si les conseillers acceptent des biens et services en échange d’une thérapie, ou si le client est l’employeur du conjoint du conseiller.
Franchissement des frontières
Il y a franchissement des limites lorsque le traitement ou la relation client/conseiller s’étend au-delà du cadre thérapeutique normal. Le franchissement des limites peut être perçu comme normal dans certains types de traitement, comme le fait qu’un conseiller emmène un client dans un gratte-ciel pour traiter une peur des hauteurs. Ce type de franchissement des limites doit être documenté et expliqué dans les notes de traitement. Si le franchissement de la frontière ne peut être expliqué en termes de thérapie, comme la rencontre d’un conseiller avec un client qui suit une thérapie matrimoniale seul à l’hôtel, cela peut soulever des questions d’éthique.
Champ d’exercice
Le champ d’exercice comprend ce que le conseiller est légalement autorisé à faire en thérapie. Ces lois sont appuyées par des règlements communautaires locaux, bien que certaines lois soient courantes. Par exemple, les conseillers ne peuvent pas prescrire des médicaments pour la santé mentale à moins qu’ils ne soient psychiatres ; ils ne peuvent que les recommander pour prescription. Les conseillers ne peuvent pas non plus accomplir des tâches en dehors de la nature de la thérapie, par exemple, agir comme témoin d’un cas de garde pour un parent si les deux sont traités par le conseiller pour des questions matrimoniales.
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