Dans le climat moderne de tests à enjeux élevés et de responsabilité éducative, le succès d’une école se mesure à l’atteinte d’indicateurs de performance établis par l’école. Ces indicateurs visent à démontrer l’efficacité avec laquelle l’école prépare les élèves à performer dans le monde réel. Bien que les réglementations spécifiques varient d’un État à l’autre, dans de nombreux domaines, les écoles sont classées selon qu’elles satisfont ou non à ces indicateurs préétablis et, dans certains cas, les décisions de financement sont prises en fonction du succès avéré de l’établissement d’enseignement.
Sommaire de cette fiche pratique
Performances de test standardisées
L’indicateur de performance le plus couramment utilisé est le résultat d’essais normalisés. Les tests standardisés sont destinés à mesurer la compréhension des élèves par rapport à d’autres élèves au cours de la même année scolaire. En théorie, les écoles efficaces produisent des élèves qui obtiennent des résultats satisfaisants aux tests standardisés. La plupart des États surveillent les bâtiments scolaires individuels ainsi que les résultats des tests standardisés des districts scolaires et recherchent les tendances en matière de réussite ou d’échec aux tests. Dans certaines écoles, ces scores sont liés au maintien dans l’emploi ou à l’octroi de primes. De nombreux enseignants s’opposent à la validité des résultats normalisés des tests, insistant sur le fait que ces tests ne constituent pas une véritable mesure des connaissances académiques complètes des élèves qui passent les tests et qu’en tant que tels, ils ne devraient pas être considérés comme la seule mesure de la réussite ou de l’échec scolaire.
Taux d’assiduité
De nombreux États prennent en compte les taux de fréquentation lorsqu’il s’agit de déterminer l’efficacité éducative d’une école. L’idée que les élèves ne peuvent pas apprendre quand ils ne sont pas à l’école est la raison pour laquelle les écoles devraient s’efforcer de faire en sorte que leurs élèves passent le plus de temps possible en classe. Les États qui considèrent les taux de fréquentation comme un indicateur de performance fixent un taux de fréquentation standard et déclarent que tout bâtiment scolaire qui atteint ce taux de fréquentation minimum est une école qui réussit par rapport à cet indicateur.
Taux d’obtention du diplôme
Lorsqu’on examine l’efficacité d’un programme d’études secondaires, le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires est couramment utilisé comme indicateur de rendement. Le but ultime d’un programme d’études secondaires est de récompenser les élèves par un diplôme pour indiquer qu’ils maîtrisent les concepts académiques de l’école secondaire. Les écoles s’efforcent souvent de s’assurer que les élèves résistent à l’envie d’abandonner l’école. Comme pour le taux de fréquentation, de nombreux États fixent un taux de diplomation standardisé et déclarent que toute école qui atteint ce taux de réussite. Le taux d’obtention du diplôme n’est pas pris en compte dans les écoles élémentaires et intermédiaires, car ni l’une ni l’autre de ces écoles de niveau inférieur n’ont un diplôme officiel.
Réalisation de progrès annuels adéquats
En vertu de la loi No Child Left Behind Act, toutes les écoles devraient s’efforcer d’atteindre un niveau de compétence de 100 %. Cette loi stipule que chaque année, les écoles doivent se rapprocher de plus en plus de ce noble objectif. Les écoles qui font des progrès jugés suffisants pour atteindre cet objectif chaque année sont considérées comme faisant des progrès annuels adéquats ou PJA. En vertu de la disposition Safe Harbor de ce projet de loi, les écoles qui n’atteignent pas le pourcentage de progrès fixé peuvent toujours être considérées comme atteignant le PJA en améliorant les notes de leurs élèves à un pourcentage déterminé. Les écoles travaillent souvent dur pour s’assurer qu’elles travaillent en vue du PJA, car si elles ne le font pas, cela peut entraîner la fermeture d’un bâtiment scolaire en raison de son inefficacité.
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